{ CL00W * ~ I know you love me 8D
MESS ; : 70 INSCRIT LE ... ; : 21/03/2009 AGE ; : 28 HUMEUR ; : HAPPPYYYYY (L)
| Sujet: x CL00W ~ Votre Déesse bien-aimée [ Le premier qui dit l'contraire... /OUT/ ] Lun 9 Nov - 20:23 | |
| ─ PREN0M ;: Chloé TT J'aurais voulut m'appeller Lou ─ PUF ;: Cloow, anciennement SunRise :D ─ AGE ;: 13 ans ─ SEXE ;: Jserais tentée de dire hermaphrodite, mais bon, jme suis moi-même dénoncée dans mon titre XD ─ L0CALISATI0N ;: France, my dear.
─ CARACTERE ;: En fait, il y a une grosse différence entre la moi d'internet et la moi du réel. Je n'aime pas spécialement le caractère de la moi du réel et préfère la moi d'internet, j'essaie donc de bannir la moi du réel et que la moi d'internet prenne toute la place. En même temps, la moi d'internet, c'est plus facile pour elle d'être comme elle est, car je vous parle, mais je n'ai pas à vous regarder dans les yeux [ chose que, bizarrement, je suis totalement incapable de faire ], je ne peux pas deviner à votre expression comment vous prenez ce que je dis. Enfaite, j'ai une peur bleue [ ou rouge, plutôt ] de ce que les gens peuvent penser de moi p'têtre pour ça que j'ai du mal à fixer quelqu'un trop longtemps et que si par malheur mon regard croise le sien, je détourne la tête. Ca veut pas dire pour autant que sur internet, je ne suis pas moi-même, au contraire, c'est plutôt dans le réel que je me cache, en quelque sorte. .Susceptible à en devenir folle, je préfère rester dans mon coin à penser à tout et à nawak. En plus, n'étant pas une grande bavarde, dès que je parle, on m'entend presque pas, ce qui fait que lorsque j'essaie de blaguer pour me rendre plus sociable et ben... Ca tombe à l'eau. Et une blague que l'on répète une deuxième fois à la suite est déjà moins drôle. J'ai pris la décision de changer [ puisque si je me sent pas à ma place dans ce collège, ça vient de moi et pas des autres ], j'essaie de parler plus avec les autres, de prouver que je NE SUIS PAS UNE FAYOTTE T.T [ ce qu'ils ont tendance à penser à cause de mes notes <.< ] de rire avec eux [ bien que leur sujet de conversation ne soit pas les miens ]., etc... Pour l'instant ça semble bien partit. Rien que dans la semaine où j'écris ça, Lundi on s'est foutue de ma gueule, gentiment je pense, les deux gars m'ont expliquer après que c'était un défis entre eux que de dire... ce qu'ils ont dit (A). Ensuite, en anglais, y'avait contrôle bien que personne ne soit vraiment concentré, étant entouré de garçons là où je suis assise, et ben, j'ai partcipée à la conversation sans qu'ils aient l'air de trouver ça bizarre, Ô miracle ! Oups, c'est censé être mon caractère ici, pas ma vie xD La suite dans 3615TAVIE ─ AIME ;: Jsuis une fana des loups [ garou ou pas XD ], jpeux passer trèèès longtemps sur un site à regarder toutes les photos sur le sujet et j'aime bien grapher dessus. Sinon, je suis pagivore, je dévore les bouqins en gros. Particulièrement ceux qui sont gros et beau à voir, comme pour les gâteau, on veut le plus beau et la plus grosse part <3 Côté livre, c'est le fantastique que je prégère, mais il m'est déjà arrivé de lire du triller ( genre la Trilogie du Mal ], ainsi que d'autres dans le réel et vachement bien écrit [ Genre No et Moi ]. Bref, sinon, j'aime beaucoup l'équitation *.* Je pourrais dire que j'aime la musique, vu que je fais du violoncelle et du piano, c'est d'ailleurs vrai... mais que par moment. Genre aujourd'hui, je déteste ça, car j'ai mon cours dans deux heures /ZBARF/ Et puis j'aime ça quand j'arrive à jouer les morceaux, ce qui est pas fréquent, au bout de six ans, ça se fait BEAUCOUP plus dur TT Mais bon, c'est sympa quand on joue les Choriste ou les trucs connu <3 ─ N'AIME PAS ;: J'aime pas... Pas mal de chose, mais je n'arrive jamais, au moment de les dires, lesquelles. J'aime pas mon collège, déjà, ni ma classe, ni ma tête, ni mes cheveux XP Bref, je DETESTE les filles qui se la joue à la blonde pétasse mi-conne mi-méchante des série qui crient à tout bout de champs OH MY GOOOOOD avec une voix suraigue, et dans ma classe, jpeux vous assurer qu'il n'y a presque que ça, dont ma meilleurs amie mais c'est une autre histoire. Ensuite, les gars macho qui se la joue cette fois à la "regardez-moi, jsuis beau, jsuiis sex, jfais craquer toute les filles assez conne pour pas voir au delà du physique et jleur brise le coeur en leur jetant en pleine face que jles aime pas". Dans ma classe, heureusement, y'en a qu'un... Deux peut-être mais le deuxième ne peut pas correspondre et tous les critères, il est horrible. XD Sinon... Ce que je n'aime pas... Me lever le matin, aller en cours à 8H30 pour apprendre que les deux premiers prfos sont pas là et ainsi rater 2 heures de dodo en plus x.X J'aime pas mon prof de sport, il m'fais flipper [ on dirait un gros pervers pédophile 8O ] et le pire c'est que étant donné que je ne participe jamais en cour, il me demande à la fin du sport à chaque fois combien de temps j'ai parlé avec les autres, si vous me voyiez en train de m'esquiver du vestiaire discrètement pendant qu'il regarde ailleurs... Vous seriez pliés en deux. x) ─ L0ISIRS&PASSE-TEMPS ;: Jvais arrêter les pavés, on va faire simple : Equitation, Musique, Ordinateur, Lecture, RP, Graphisme. :3 ─ MUSIQUE ;: Des tas, des tas... ─ FILMS ;: SWEENEY TODD =DDDDDDD [ Et Twilight *Q* ( Ouaip, jsuis une adepte ) ] ─ LIVRES/MANGAS ;: Des tas, des tas... J'aime beaucoup le fantastique, les aventures, les trhillers, etc... Les nommés tous seraient bien trop long x) ─ AUTRE ?
─ DEUX TEXTES ;:
- Spoiler:
En cet instant, tout ce qu’il souhaitait, c’était d’avoir ne serait-ce qu’une once du sadisme d’un psychopathe pour pouvoir faire ce qu’il devrait faire si la situation venait à le pousser à le faire. Je sais, ça fait beaucoup de « faire » en une phrase, mais lorsque l‘on tient au bout du bras une arme dont le canon est pointé sur un inconnu qui n‘a peut-être pas toute sa tête ou qui agit sous l‘influence d‘une autre conscience comme certains, on ne cherche pas trop à faire des phrases correctes en utilisant des synonymes pour éviter les répétitions. Ce n’est pas mince affaire que de se faire à l’idée qu’on s’apprête à tirer sur quelqu’un, peut-être même à le tuer. Il a déjà expérimenté les sentiments qui nous assaillaient lorsque, après avoir accomplis, l’acte, on regrettait brusquement de ne pas s’être laissé massacrer pour échapper à l’enfer qu’est Isolation. Mais les fois précédentes, ce n’était pas lui, pas tout à fait. Que là, c’est bien le Ganaël Creek qu’on connaît, bien celui qui est là depuis le début et non une copie noire de l’original. C’est bien lui, le vrai, le meilleur des deux qui existe dans sa tête, qui s’apprête à blesser un semblable, un humain. Et il se prit à regretter de ne pas pouvoir penser ou réagir comme un parfait tueur. Comme ceux qui nous font peur dans les films d’horreur, qu’on espère voir se faire attraper par la police pour arrêter le massacre d’innocents. Il aurait voulut ne pas avoir peur du poids qu’il risquerait de porter sur les épaules s’il venait à le tuer. Car le laisser en vie serait risqué, vu le tempérament dont l’agresseur semblait être doté, il traquerait les deux jeunes gens entre les murs du centre jusqu’à voir leur sang se répandre sur le sol, se mélangeant. Il souhaiterait plus que tout au monde entendre leurs cris de souffrances se répercuter sur les murs. Car si il ne le tuait pas, là, tout de suite, c’est lui donner l‘occasion de se venger. Ils ne pourraient plus s’endormir sans la crainte de ne pas se réveiller. Surtout lui, Ganaël, car il aurait été la cause principal de l’échec des projets de l’homme. C’est alors qu’il sentit une présence se réveiller dans sa tête. S’agiter. Se réjouir de ceux à quoi Lisa et notre fou était confrontés. Elle n’eut pas besoin d’évaluer la situation, elle savait déjà, car Ganaël le savait. Elle était lui, elle pouvait savoir ce qu’il pensait, ce qu’il redoutait, ce qu’il savait déjà.
* - Laisse-moi le faire… *
Ganaël voulut dire oui, s’abandonner, laisser la place au Chat. Mais il ne pouvait s’empêcher de douter. Et s’il ne pouvait plus reprendre le contrôle après ? Et si son autre Lui avait encore prit des forces et réussissait à l’acculer dans un recoin sombre de son esprit ? Et s’il pouvait l’effacer, pour toujours ? Mais si il le laissait faire, le jeune homme savait que tout serait plus facile, il aurait trouvé l’esprit psychopathe auquel il pensait plus tôt qui serait capable de tuer l‘homme en face. Il porterait quand même le fardeau d’un crime sur le dos, car il aurait laissé agir, ce serait toutefois moins lourd à porter. Et l’idée était tentante. Baisser les armes, laisser l’autre prendre le relais… On est semblable Lisa. On subit la même chose. La même crainte d’être éradiqué de notre propre corps par un colocataire indésiré. Mais la même envie de le laisser parfois faire le sale boulot à notre place.
Alors son regard changea. Plus sombre, presque amusé. Un sourire flotta sur ses lèvres. Tout dans son attitude montrait que Ganaël jubilait. Que le Chat, jubilait. Pour une fois, il ne s’était pas imposé avec force. Pour une fois, il pouvait faire ce qu’il voulait sans avoir à supporter en plus l’opposition de son Autre. Du bon contre le mauvais. Pour une fois, ils étaient dans le même camp. Pour une fois, ils s’entendaient sur une même chose : Il fallait mettre le malfrat hors-jeu.
- La question est ; Auras-tu les couilles pour le faire ? Ou vas-tu te dégonfler comme tous ces '' faux-meurtriers '' ?
« Oh que oui… »
Mais le meurtrier n’a pas le temps d’entendre la réponse, de voir ne serait-ce que le changement d’attitude de l’interpellé. Lisa, après avoir été vulgairement jeté à terre s’était relevée. Il avait eu tord de croire qu’il pouvait ainsi se détourner de sa proie principale. Elle était peut-être jeune, peut-être paraissait-elle fragile, mais la première chose qu’on apprenait à Isolation était de se méfier de tout le monde. Car nous portons tous un masque cachant notre vraie nature ou ne la reflétant que vaguement. La demoiselle était grimpée sur une chaise pour pouvoir dominer en hauteur, d’une tête et demie peut-être, celui qui avait voulut faire d’elle sa distraction, son jouet. Dans ses mains, un livre énorme. De ceux dont on s’étonne sans arrêt du poids, même en l’ayant soulevé des dizaines de fois. De ceux dont on a du mal à imaginé qu’il ne sont fait que de page en papier et non en un matériau souple incroyablement lourd. Un atlas, un dictionnaire ou bien une encyclopédie, notre jeune schizophrène n’en savait rien. Il vit juste clairement le livre s’écraser sur la tête de l’inconnu qui s’écroula alors au sol… et ne bougea plus. Ganaël pu voir le sourire de Lisa, effrayant et surprenant venant d’elle, avant qu’il ne s’efface. Mais il ne pu montrer sa surprise, n’étant plus qu’un esprit sans aucun contrôle sur le corps dans lequel il est enfermé. Alors il sentit la colère froide qui submergea le Chat. Il perçu sa frustration de n’avoir pu accomplir son geste à cause de cette… Une tout autre fureur s’empara de Ganaël lorsque ses mains jointes sur la crosse de l’arme firent mine de se pointer sur la jeune fille qui lui avait épargner de commettre un meurtre. Un colère qui le surprit par sa puissance. Il redevint aussitôt maître de ses gestes et eut même la force de forcer le Chat à taire ses protestations. Néanmoins, ses yeux restèrent sombres et il ne parvint pas à oublier un instant ce qu’il avait faillit faire par la faute de l’Autre. Tentant de cacher ses émotions, il baissa le revolver et le glissa entre sa ceinture et son jean usé. Ca pourrait toujours servir un jour.
Lisa s’était rapprochée et posait sur son épaule une main légère qui le fit frissonné. Non de froid, mais de surprise. Il ne s’était pas attendu un tel geste. Tentant d’esquisser un sourire malgré se fureur qui perdurait, il acquiesça vaguement.
- Il faudrait peut-être y aller, personnellement, je voudrais pas être là quand il va se réveiller..
De nouveau, elle se trouva loin de lui et Ganaël du serrer les mâchoires pour ne pas la suivre et la serrer dans ses bras. Elle qui lui avait épargné un acte impardonnable. Peut-être même la mort, il ne savait même pas si l’arme était chargée. Il voulut la serrer dans ses bras car pour la première fois depuis longtemps, il rencontrait une personne paraissant normale. Il en avait presque oublier l’étrange expression qu’elle avait arborer en assommant l’homme qui gisait à présent à terre et qui ne manquerait pas de les égorger si il se réveillait en leur présence.
- Merci. Beaucoup. Au fait..
Le jeune homme ne remarqua qu’à l’instant où elle parla que Lisa s’apprêtait à partir. Chose sûrement la plus sage à faire. Mais… Déjà ? Eut-il envie de dire. D’un ton prudent et hésitant, il répondit :
« De rien… Merci. Aussi. Mais… »
Là, il marqua un temps d’arrêt, se demandant s’il devait ou non continuer. Il prit finalement une inspiration et souffla :
« Promets-moi qu’on se reverra. »
- Spoiler:
Minuit approche, et dans les rues d’une petite ville près de Seattle, il n’y a pas âme qui vive. Chacun est chez soi ou chez les autres, et tous dînent ensemble, attendant fébrilement la nouvelle année qui tarde à venir. Seul quelques rares passants se comptant sur les doigts d’une main se hasardent dans les rues enneigées, rentrant la tête dans les épaules en une vaine tentative de protection contre le froid dont la température est tombée depuis longtemps dans les négatifs. On peut aussi apercevoir, au coin d’une rue ou dans une impasse lugubre quelques SDF disparaissant sous un monticules de couvertures plus usées les unes que les autres pour n’être plus qu’une masse sombre respirant avec régularité, ou malheureusement, ne respirant plus du tout. Malgré le malheur de certain, le temps est à la fête et nombreuses sont les fenêtres ou l’on peut voir une lampe encore allumée et entendre les bruit étouffé de conversations animées et d’éclats de rire. Au dehors, dans le froid glacial, tout semble calme. Chose agréable pour certains, angoissante pour d’autres. Et sur le ciel noir, de petits points blanc se mettent à tomber tranquillement en une danse fascinante, pour aller mourir sur l’ancienne couche tassée par les nombreux passages et n’ayant de la neige plus que la froideur. Ce sont des gyrophares bleus et rouges, accompagnés des habituelles sirènes qui viennent troubler ce silence presque parfait. L’ambulance avance à vive allure malgré le verglas qui recouvre les routes et ne tient pas compte des feux rouges. Les rares voitures s’écarte prudemment pour laisser passer le véhicule pressé. C’est chez Mr et Mrs Lloyd qu’il se rend, la jeune mariée est sur le point d’accoucher prématurément, et, manque de temps, les ambulanciers ont été contraints d’aller chez elle d‘urgence. Ils arrivent à point pour trouver Helen Lloyd, respirant bruyamment et s’attellent après quelques échangent cordiaux à leur travail.
Des bruit de pétards se font alors entendre dans la ville, accompagnés des cris enthousiastes chez les voisins et chaque voiture en marche se fait un devoir de réveiller tout ceux qui aurait eu le malheur de s’endormir de leur klaxon bruyant. Bientôt, c’est un feu d’artifice, au centre-ville qui illumine le ciel d’encre. Chez les Lloyd, personne ne se lève pour aller souhaiter la bonne année. Le bébé arrive, 1992 attendra donc encore un peu. Et puis, alors que le silence reprend ses droits sur Seattle, un pleur retentit, bientôt suivit par des exclamations chaleureuses et les félicitations des médecins. Helen ne peut retenir les larmes d’émotions qui lui inondent les yeux, et son mari, Nathanaël, peut enfin et non sans soulagement, récupérer sa main meurtrie qu’avait serrée sa compagne pendant tout le temps de l’effort.
« Neven, laisses Minou tranquille ! »
Le gamin, occupé à martyriser le chat en lui tirant la queue, releva vers sa mère un regard ambré et adopta l’expression de l’enfant innocent. Helen avait les poings sur les hanches et malgré son visage mécontent, on pouvait voir dans ses yeux l’amour qu’une mère porte à son enfant et il était alors facile de deviner qu’elle n’était pas réellement en colère, mais croyait en avoir l’air. Le dénommé Minou, nom banal et horriblement ridicule selon Neven plus tard, profita de cette inattention de la part de son jeune maître pour filer droit dans la chambre des parents où il alla se réfugier en haut de l’armoire, seul endroit où il se savait hors d’atteinte. La jeune femme ne put alors s’empêcher de sourire en voyant la mine déconfite de son fils lorsqu’il vit disparaître son compagnon de jeux - ou de torture - derrière la porte. Elle l’imagine alors plus tard, intelligent, doux et sportif. Comme toute les mères imaginent leur enfant, à tout les coups. Elle est persuadée qu’il sera ainsi bien que pour la douceur, cela fusse mal partit. Effectivement, quatre ans, et le jeune garçon cause déjà des problèmes dans sa classe, n’hésitant pas à devenir violent pour s’être fait malencontreusement écrasé le pied. Plusieurs fois, l’école maternelle a appelé, demandant au parent qui répondait de venir chercher Neven si cela était possible. Les raisons était souvent les mêmes. « Votre fils dérange la classe et n’écoute pas un traître mot de ce qu’on lui raconte… … Il n’en fait qu’à sa tête… …a fait pleurer une camarade de classe… …ne veut pas faire les activité proposée par la maîtresse… etc. » Et comme chaque fois, que ce soit Nathanaël ou Helen, les excuses vont bon train et les punitions aussi, les fessées ayant déjà été testées et barrée de la liste. Neven se releva alors et se dirigea dans le jardin où il alla s’asseoir près d’un arbre très prisé par les fourmis qui allaient et venaient sur l’écorce. Il avait déjà essayer de les écraser, une à une, mais ça s’avérait moins amusant qu’avec Minou qui, lui, laissait clairement entendre la douleur et le mécontentement en des miaulements rauques, alors que les fourmis, elles, se contentaient de mourir et rien d’autre. Parfois, elles remuaient encore un peu, mais jamais bien longtemps. C’est sûrement à cause de la taille, c’est trop petit.
L’enfant blond retira vivement sa main lorsque Helen voulut la lui prendre, pour lui, ce genre de marque d’affection publique, c’état fini. Il avait sept ans et demi et ne voulait pas que ses futurs camarades de classe - et souffres douleur - le voit ainsi accroché à sa mère. celle-ci soupira mais bien vite, ce manque d’amour fut oublier, remplacer par l‘excitation. A croire que c’était elle qui entrait en CE1 et non Neven qui se contentait de jeter un regard circonspect sur le monde qui attendait autour de lui que l’école ouvre. Septembre venait de s’installer sur les Etats-Unis et, avec, arrivait la rentrée des classes, chose que certains attendait avec fébrilité tandis que d’autres en vomissait d’avance. Le jeune Lloyd faisait partit de ce deuxième groupe. Il n’aimait pas l’école, il n’aimait pas travailler - et d’ailleurs, ne s’y prêtait pas vraiment -, il n’aimait pas les autres élèves qui ne pensait qu’à jouer au foot ou aux cow-boys et ne voulait jamais jouer au jeu de l’assassin et de la victime, Neven étant l’assassin évidemment. Au début, un certain Thomas avait accepté de jouer à ce jeu qui lui était inconnu, mais ça avait plutôt mal fini et le blondinet turbulent avait du recopier 50 fois la même phrase : « Je ne frappe pas mon copain, même pour jouer. », ce qui, il faut l’avouer, est une punition horriblement inutile et dont les enfants ne se souviennent que de leur poignet douloureux après avoir écrit tant de fois la même chose. Le père de Neven n’avait pu l’accompagner pour la rentrée, comme l’année dernière, prétextant un « boulot monstre ». Mais le garçon ne s’en souciait pas, il savait de toute façon qu’il n’avait jamais le temps pour rien, et que le boulot passait avant le reste pour « nourrir ma petite famille ». Il aurait travaillé moins que la petite famille se porterait aussi bien. Mais bon, c’était devenu une habitude de ne plus rien attendre de Nathanaël. Le chenapan, comme l’appelait Helen, se demandait d’ailleurs pourquoi sa mère ne disait rien à propos des horaires dépassant largement la moyenne de son mari. Elle se contentait de regarder l’heure sans arrêt, espérant voir l’homme de la famille surgir un bouquet de roses à la main en criant « surprise ! » et elle, tomber dans ses bras en riant et se mettre à lui préparer un bon petit plat et rire avec lui et son fils toute la soirée comme dans les pubs pour une marque d’aliment ou un sourire niais est affiché sur tout les visages. Bref, bienvenu au pays des Bisounours.
Enfin, le portail s’ouvrit, et, après une seconde attente pénible, les élèves furent répartis dans les différentes classes pour ensuite se diriger deux par deux, bien aligner, les un derrière les autres en deux lignes parallèles, vers les salles de classes. Ainsi débuta une année qui fut comme les autres. C’est-à-dire longue, pénible, décourageante pour l’enseignant et les parents de Neven et affreusement ennuyeuse et monotone pour ce dernier.
Malgré un parcours du combattant plutôt catastrophique niveau scolaire, Neven ne redoubla pas une seule classe, ce dont Helen et Nathanaël tentait de vanter bien qu’il n’y eut rien de particulièrement glorieux là-dedans. C’est dont ainsi que l’adolescent put entrer au collège la bonne année. Tous s’était attendu à ce que le fait d’être entouré de plus grands et d’avoir plusieurs professeurs aurait nettement calmé Neven. Ce qui, avec le temps, s’avéra faux car il y avait beau y avoir des ados de quinze ans qui savent se faire respecter, le chenapan continuait à martyriser les autres 6ème et ils n’étaient pas là pour jouer le rôle des surveillants. De plus, de turbulent et brutal, Neven développa un certains sadisme que l’on prit pour de l’agressivité et prenait plaisir à blesser les autres et à faire tourner les profs en bourrique. Il fut expulser du collège quelques jours, ce qui ne fit que l’enchanter et à son retour, personne n’aurait crut qu’il était partit. Helen lui demandait sans cesse ce qu’il avait fait de ses journées, et évidemment, elle ne savait que la semi vérité, le reste étant un mensonge parfait. Un jour, alors que l’année scolaire était bien avancée, elle eut soudain un doute qu’elle aurait dut avoir évidemment bien des années plus tôt. Mais bon, n’allons pas considérer cela comme un manque d’attention car sinon, nous dériverons sur un sujet à des lieues de ce dont elle pensait à l’instant même où je vous explique cela et surtout car ceci est faux, et qu‘elle ne lâche pas Neven d‘une semelle, ce que j‘aurais peut-être du dire plus tôt car nous venons à l‘instant de dériver sur autre chose. Bref, elle eut un doute et, à peine eut-elle entendu la clef tourner dans la serrure - bruit qui indiquait que son fils était rentré -, qu’elle se précipita à sa rencontre, les mains encore dégoulinante d’eau et de liquide vaisselle. Neven s’arrêta sur le palier, un brin surpris - qui se signifiait par un haussement de sourcil - par l’apparition soudaine de sa mère dans son champ de vision avant même qu’il n’ai pu entrapercevoir le salon sur lequel il était censé déboucher. Après s’être enquise de sa santé et du bon déroulement de sa journée elle posa sa fameuse question, sans penser à laisser l’adolescent entrer et poser son sac avant.
« Neven, je me demandais… Pourquoi n’invites-tu jamais tes amis à la maison ? ( deuxième haussement de sourcil de la part du garçon ) - Ah, oui, c‘est vrai. Je n’y pensais pas. - Tu sais, si c‘est parce que tu as peur qu‘on ne veuille pas, tu te trompes, moi et ton père serait heureux de les accueillir. - Oui, oui. J‘y penserais… »
Ayant aperçut une faille dans le rempart que représentait sa mère pour entrer, Neven s’y glissa et alla s’enfermer dans sa chambre. Ainsi fut close la discussion. Une fois encore, le garçon avait mentit. Il n’avait pas d’amis en vérité, par choix, mais sa mère venait de faire germer une idée, et il se résolut à changer cela au plus tôt… Un nouveau jeu venait d’être inventé, et il serait bientôt suivit d’un autre, pire encore…
« Il veut faire du karaté ! Pour mieux taper sur ses camarades, c’est ça ? - Mais non, chéri ! Ça fait un petit moment déjà qu’il ne se bat plus… - Oui, deux mois. Effectivement, un petit moment ! - Mais faire un sport de combat l’aiderais à devenir maître de lui-même et à mieux se contrôler ! Je me suis renseignée, il paraît que c’est un sport qui se base sur le respect de l’autre et dans lequel il faut être calme. - Mais… - Non ! Attends, laisse-moi finir. Moi je suis pour l’inscrire dans un cour de karaté, ça le calmerait sûrement ! - Bon… On peut toujours essayer. »
Nathanaël avait les mâchoire crispées et son teint avait viré au rouge tomate. Il n’était visiblement pas d’accord avec le fait que son fils veuille apprendre à se battre alors qu’il amochait déjà bien assez les autres élèves qu’il « n’aime pas ». Neven avait exprimer le vœux de faire ce sport le matin même, mais n’avait évidemment pas dévoiler pour quelle raison. Il voulait apprendre à combattre pour se défendre, et pour autre chose, plus tard… Qui sait ? Les cours était tout les mercredi après midi, et jamais l’adolescent n’arriva en retard. Néanmoins, bien vite, il se rendit compte que ce n’était pas exactement ceux à quoi il s’attendait. Lui voulait frapper, apprendre pour devenir supérieur au autres et les dominer. Le prof n’était pas d’accord avec ça. Il ne fallait pas blesser, respecter l’ennemi et tenter d’arrêter ses coups juste avant de toucher. Ici aussi, il y eu quelque problèmes dont le fauteur de trouble n’était autre que notre Démon adoré… Ou pas. Malgré cette contrariété, il n’en dit rien, et se contenta alors de faire ce qu’on lui disait. Il vit bien vite que même s’il ne pouvait assommer son équipier, il apprenait vite quand même. Et il n’hésitait pas à s’entraîner en dehors du gymnase, que ce soit sur un objet, ou autre chose...
Il avait aussi réussi à nouer des liens avec un certain Thomas - à croire qu’il n’y avait qu’eux pour passer du temps avec Neven - et entretenait cette amitié de la meilleure façon qui fût. Le jeune garçon était d’un caractère jovial et dragueur, il s’attachait vite au gens et pouvait s’avérer sensible bien qu’il ne le montrât pas. C’était pour cela aussi que notre blondinet avait tenter de se rapprocher de lui. Entreprise ayant réussie avec succès. Thomas le considérait comme son meilleur ami et croyait que cela était réciproque. Croyait…
Le réveil indiquait 1h du matin et des poussières. Neven n’avait toujours pas fermé l’œil et tournait en rond dans sa chambre comme l’aurait fait un animal en cage. La maison était calme, tout le monde devait dormir et il n’y avait absolument rien à faire. L’adolescent dormait peu et c’est fréquemment qu’il se retrouvait debout à des heures avancées de la nuit, à penser à son passé, son présent, et surtout à son avenir. Contrairement à la plupart des jeunes de son âge, il n’avait pas d’idée de métier et n’y pensait absolument pas. Au fond de lui, il savait qu’il aurait un avenir différent de tout ce qu’on peu espérer. Peut-être car il n’arrivait pas à être comme tout le monde. Il se sentait différent. Comme si il n’était pas humain. Beaucoup d’enfants, lorsqu’ils croient encore aux contes de fées, espère un jour se découvrir un pouvoir et devenir le nouveau Spider Man, un héro reconnu et aimer de tous qui combat tout les « méchants ». Neven n’avait pas fait exception à la règle, à un ou plutôt deux détails près : il ne voulait pas être un héro. Non, lui, il voulait être admirer et craint à la fois. Il voulait voir la peur dans les regards dans son passage, qu‘on le supplie de ne pas faire de mal. Et qu’il puisse désobéir à se vœux. Et malgré ses 13 ans, il n’en démordait pas. Il continuait à espérer trouver un monde fantastique, voir un dragon ou un quelconque être mythique. Il ne savait pas qu’il en était un lui-même et que pour réaliser ce souhait, il lui suffisait de contempler son reflet dans un miroir et d‘y voir un Démon, et non l‘humain qu‘il n‘est pas. Il y croyait encore car quelque chose au fond de lui semblait le lui dire, quelque chose qui le poussait à partir d’ici, à prendre le premier avion. Malheureusement, malgré les efforts pour découvrir ce lieu qui semblait l’appeler, il n’y arrivait pas. Et il était trop jeune.
Par la fenêtre entrouverte de sa chambre, un hurlement se fit entendre. Semblable à celui d’un loup qui ne sait pas chanter, déraillant vers la fin. Dans ce cris, il n’y avait pas besoin d’une attention particulière pour y déceler l’agonie de l’animal qui le poussait. Les pensées enfin focalisées sur quelque chose de concret, Neven s’approcha de la fenêtre. Il regarda en arrière, tendant l’oreille et, n’entendant rien d’autre que le ronflement étouffer par les murs de son père, il s’appuya sur le rebord et avec la souplesse acquise grâce au karaté, il passa de l’autre côté sans un bruit. [ A ce moment là, vous devez vous rendre compte que le jeune blond est censé être en pyjama et croire en un oublie de ma part. Effectivement, vous êtes dans le bon mais en raison d’un bug compliqué à expliquer - et parce qu‘on est pas là pour ça -, je n’irais pas éditer ce que j’ai écris pour dire qu’il s’habille. Donc on va dire qu’une fois levé, il était juste en caleçon et à eu un peu froid donc s’est rhabillé. ] Le chien - car ça ne pouvait qu’en être un - ne devait pas être bien loin car Neven l’entendait japper de sa rue. Se fiant plus à son ouïe qu’à autre chose, il tenta de remonter jusqu’à la source de ce tapage. Les sons provenaient d’une impasses sale et lugubre où ne s’entassaient que des ordures exhalant une odeur pestilentielle. L’adolescent, qui à l’heure actuelle n’avait rien à faire ici, remarqua alors la silhouette famélique d’un chien respirant avec difficulté et visiblement à la phase terminale de son agonie. L’animal errant avait le poil terne auquel s’accrochait terre et poussière. Une écume blanche dégoulinait de ses babines et juste à côté de sa tête gisait un sachet éventrer éparpillant son contenu sur le bitume abîmé. A la vue de Neven, la bête releva la tête, une lueur d’espoir s’allumant dans le regard, repoussant un instant celles de la résignation et de la douleur. Elle l’observa s’approcher et ramasser la sachet de ce qui la tuait de l’intérieur. Dessus était marquer en majuscule : « MORT AUX RATS - Poison mortel à tenir hors de portée des enfants. » Le démon reporta son regard sur le chien. Quiconque l’aurait vu aurait tenter quelque chose, ne serait-ce que pour lui rendre la mort plus douce. Mais il ne faisait pas partie de ceux-là. Il se contenta de s’adosser au mur, en face, et d’observer de ses yeux ambrés l’animal mourir avec une attention sordide.
« Et il meurt, sans bouger, dans d’immenses efforts… » Baudelaire
Le chien agonisant contempla alors celui qu’il avait un instant prit comme un éventuel sauveur autrement. Ses babines se retroussèrent faiblement sur des crocs écumant et abîmés par une vie d’errance. Il voulut grogner, mais ne parvint à émettre qu’un gargouillement inaudible et ne tira de Neven qu’un sourire n’ayant de bienfaisant seulement l’aspect. Quant à ce dernier, il n’était en rien attristé par le sort de l’animal mais plutôt par l’imprudence dont un être pouvait faire preuve pour manger du poison. Il avait toujours crut qu’un animal ne mangeait pas n’importe quoi. Ce qui venait d’être contredit par un squelette sur pattes survivant grâce aux ordures et peut-être à une vieille mamie à qui il allait quémander un os. Mais plus fort que ce pure sadisme, la fascination naquit. Il regardait l’animal se tordre de douleur, racler le sol de ses griffes en se demandant ce qui pouvait se passer dans son corps. Il en ressentait presque sa douleur mais, allez prendre ça pour du masochisme si vous le voulez, il appréciait. Ou non, il savourait.
L’instant redouté par le chien et attendu avec curiosité par Neven arriva alors. L’animal cessa de bouger, ses yeux fouillèrent un instant l’obscurité pour et vinrent pénétrer ceux du garçon au moment ou son regard se fit vitreux. Il eut une dernière convulsion, et puis ne bougea plus.
Le temps sembla alors se suspendre, même Neven retint sa respiration pour ne pas rompre ce silence que venait d’imposer la Mort. Au bout de l’impasse, une voiture passa rapidement, éclairant les lieux de ses phares un vif instant. L’adolescent se releva alors et fit demi tour sans même jeter un regard à la forme inerte. De cette brève rencontre ne resta dans sa mémoire que la souffrance insupportable du chien, l’espoir qu’il avait ressentit en voyant un humain arriver suite à ses gémissements implorant et le regard qui était venu se planter dans le sien. Un regard que la venait de voiler. Neven avait pour la première fois de sa été confronter à la dur réalité du trépas de chacun. Sa famille ne se résumant qu’à son père et sa mère, et une tante dont il n’avait même pas le souvenir d’avoir rencontrée, il n’avait jamais fait face au décès d’un proche. Et pourtant, il n’en était nullement traumatisé…
Il était deux heures du matin lorsque Neven se décida enfin à sortir, jugeant la maison trop calme pour que ses parents soit encore réveillés. Alors, comme à son habitude, il sauta par la fenêtre et disparut dans la rue, évitant avec soin la lumière des lampadaires et les voitures de police s’il s’en présentait une. Depuis qu’il était tombé sur le chien empoisonné, l’adolescent sortait régulièrement la nuit à la recherche d’autres scènes du genre, comme prit d‘une soif morbide. Mais rare sont les animaux à mourir à chaque coin de rue et bien souvent, c’était déçu qu’il rentrait chez lui. Et puis il avait découvert le lieux de rendez-vous d’une bandes de jeunes de 16, 17 ans. Et depuis, il se plaisait à allez les épier. Attrapant quelques bribes de conversations et s’amusant de les voir passer à deux mètres de lui sans s’en apercevoir. Cette nuit-là, c’était là bas qu’il se rendait, derrière la gare. Endroit sombre et où l’on se savait tranquille car personne ne s’y risquait dans le noir. Sauf Neven. Après dix minutes de marche, le jeune Lloyd aperçu le bâtiment en ruine que personne ne se décidait à raser ou rénover. Il s’arrêta un instant, les mains dans les poches et tendit l’oreille. Il fut surpris de ne rien entendre, il savait pourtant que les jeunes s’était mis d’accord pour se retrouver ce soir même dans les alentour de une heure de matin. Soudain prudent et les sens au aguets, il pénétra les murs démolis, prenant soin d’avance dans un silence le plus proche de la perfection possible. Neven atteignit le centre de l’immeuble sans apercevoir ne serait-ce qu’une ombre. Il commença à douter d’avoir bien saisit le jour du rendez vous que les racailles s’étaient fixé, mais malgré cela, il avait peine à croire qu’il avait mal compris. Il était si proche d’eux à ce moment-là… Un rire satisfait retentit derrière le Démon qui fit aussitôt volte-face avec souplesse et sans un bruit. Ou presque. Infime. Comment ne les avaient-ils pas remarqué ? Ils étaient pourtant cinq. Cinq gaillards qui, à les observer, n’étaient en rien discret ! « J’vous l’avais dit qu’on était surveiller et qu’il se ramènerait ce soir ! » Comment lui, Neven, avait-il put se faire avoir si bêtement ? Comme un humain. Bêtement. Son sang se glaça et un frisson parcoura tout son dos. Il faisait frais, et pourtant il avait l’impression de se trouver dans une fournaise. Son cerveau était en ébullition, mais il ne trouvait aucun moyen d’échappatoire. Les jeunes l’avaient encerclés. L’un deux s’approcha de quelques pas, c’est un grand brun qui devait bien faire deux têtes de plus que Neven, alors que celui-ci était déjà bien grand. Il recula, comme l’aurait fait un loup qui cherche à garder ses distances. Simple précaution. Le jeune homme esquissa un sourire narquois, que notre Démon ne se dérangea pas à le lui rendre, une lueur assassine dans les yeux en prime. « On va t’apprendre les bonnes manières, nous ! » Des approbations se firent entendre de tous les côtés, ils commencèrent à refermer le cercle. Neven faisait du karaté, certes. Il était plutôt douer, certes. Mais il n’était pas non plus un surhomme et affronter cinq adversaires vous dépassant chacun d’une tête se révélait tout simplement impossible. A moins d’être suicidaire, ce qui n’était pas son cas. Qu’allait-il encore pouvoir inventer comme excuse à ses parents lorsqu’ils le retrouveront à moitié mort dans son lit ? Ils ne croiraient à aucune histoire farfelue. Il suffirait donc de se taire, ne rien dire, ne pas répondre aux questions. Alors à ce moment là, même Nathanaël ne pourrait rien faire. On ne puni pas sans preuve, et il était incapable de frapper pour le faire parler. C’était si simple de les tromper. Les manipuler presque. Mais revenons en à la situation peut confortable de notre personnage principal. Neven ne savait que faire et réfléchissait à s’en faire fondre tout ce que contenait sa tête blonde. Il chercha au fond de lui la force de surmonter la confusion et l’angoisse. C’est la colère qu’il trouva. Une haine inégalable envers les abrutis qui semblait se délecter de leur position en force. D’habitude, c’était Lui qui occupait cette place. Lui qui avait observer le chien mourir ainsi. Et il ne supportait pas d’être cette fois-ci à la place du canidé. Même si cela aurait parut du suicide à n’importe qui, Neven y compris, il chercha à rassembler tout son énergie, près à frapper dès qu’il le pourrait. Il se savait d’ores et déjà battu, mais il voulait au moins que ses assaillants se souvienne de lui en réprimant une grimace. Alors une chose inattendue se produisit, manquant de le faire tressaillir. Mais rien ne parut de sa surprise. Ses mains semblait… crépiter. Ne jamais quitter l’ennemi du regard, cela représenterait une faille dans notre défense. Malgré cette leçon élémentaire, il baissa les yeux vers ses paumes. Neven crut d’abord avoir rêvé, mais une deuxième étincelles vint lui prouver de la réalité de la chose. Les frissons qui le parcourait n’avait plus rien à voir avec la situations ou la fraîcheur de la nuit. Non. Il était électrique… Et n’avait aucune idée de comment utiliser cette énergie. Il releva les yeux vers le grand brun, et ce dernier ralentit légèrement en voyant la nouvelle confiance que sa proie dégageait. Ce fut l’instinct qui l’aida. Sans y prendre gare, il lança sa main en avant comme on l’aurait fait pour jeter une balle. L’énergie qui y crépitait disparut et c’est presque si, malgré son invisibilité, il ne put pas la suivre du regard. Le jeune homme sembla alors percuter par quelque chose, et, à la grande surprise de ses compagnons, il s’écroula assommé. Le bruit d’étincelles l’accompagna dans sa chute et quelques secondes encore, il fut secouer de soubresauts. Malgré sa satisfaction, Neven ne put sourire. Il se sentait plus faible encore et venait de découvrir le prix à payer pour utiliser son don. Ses jambes commencèrent à trembler et il sut alors qu’il ne pourrait même pas esquisser un geste de défense. Il avait puiser trop d’énergie dans cette tentative de défense. On assomme pas quelqu’un comme ça… Malgré le fait de se savoir perdu, il était heureux. Heureux comme jamais il ne l’avait été. Le summum de la joie. Il se sentait différent, ne supportait pas le fait d’être comme tout le monde. Il venait de découvrir que ce vœux avait été exaucé. Il voulait toucher des doigts le fantastique, le surnaturel. Il l’était lui-même. Tout le monde ne peut pas électrocuter qui il veut, n’est-ce pas ? Une autre pensée vint alors l’effleurer. Et s’il n’était pas le seul ? Où ce cache ceux qui ont eut comme lui ce don ? Ou un autre. Il ne remarqua pas que les jeunes s’en allait prudemment, ne comprenant pas ce qui venait de se passer. Il ne vit pas même le ciel tourner. Il tomba à terre, inconscient… […] L’aube pointait lorsque Neven ouvrit enfin les yeux. Un instant, il ne sut pas où il se trouvait. Sa vue était trouble et il avait les mains qui brûlaient. Où du moins, la sensation qu’elles brûlaient. C’est ce détail qui fit rejaillirent les souvenirs de la veille tout lui revint en un raz de marée d’images, de sentations et de sons. « Bienvenu sur Terre, Démon. » Neven se redressa. Un peu trop vite d’ailleurs, sa tête se mit à tourner et il manqua de s‘écrouler à nouveau. La voix qui s’était adressée à lui venait d’au dessus, mais la personne restait invisible. L’adolescent se redressa péniblement et s’avança en provenance du bruit. « Qui est là ? » Il se félicita intérieurement de n’avoir pas sentit sa voix flancher et d’y avoir mis toute la dureté dont il disposait. Tout en disant cela, il avait contourner un muret qui avait dut autrefois être beaucoup plus imposant. Mais il ne vit rien, personne. A croire qu’il avait rêvé. « Je t’attendais… Depuis si longtemps. » Neven haussa un sourcil, ne sachant comment interpréter cette déclaration. Qui l’attendais ? Et pourquoi ? Comme si la Voix avait entendue ses questions silencieuse, elle poursuivit : « J’attendais que tu découvres tes dons pour me faire connaître, sinon, tu n’aurais sûrement pas crut en mon existence. » Alors seulement, le fils Lloyd aperçut une silhouette. Pas bien grande, elle devait lui arriver à l’épaule. Il recula d’un pas lorsqu’il put voir ses traits. La personne, non, la Chose , n’avait, sinon sa silhouette, rien d’humain. Pas particulièrement belle, elle n’était pas non plus laide, mais… Surprenante. Et puis la créature disparut, laissant à sa place un chat. Un chat n’était pas inconnu à Neven… « Minou ? - Je peux prendre cette forme là si tu préfère, ou bien… » Le chat disparut, laissant place à un chien au pelage long et soyeux, au regard intelligent et à la carrure imposant le respect. Le chenapan n’y comprenait plus rien et cela du se faire ressentir, car la Créature reprit sa forme initiale, et commença son récit… Ainsi Neven su qui il était… 2009
« Cher lecteur avide des dernières nouveauté. Hier fut un bien triste jour pour les familles Lloyd et Wisperd, en effets, les cadavres d’Helen et Nathanaël Lloyd ont été retrouvé dans leur cave, mutilé et mort d’une façon dont on ne souhaiterait pas même à son pire ennemi. Leur fils, agé de 17 ans, est lui, introuvable. La police hésite entre l’hypothèse d’un enlèvement, mais cela semble peu probable. Le jeune homme était karatéka et avait un niveau exemplaire, il était donc en mesure de se défendre s’il s’était agit de cela. La seconde hypothèse serait qu’il est lui-même tuer ses parents et ai ensuite fuit le lieux du crime. Les forces de l’ordre sont à sa recherche. Peut-être cette histoire a-t-elle un quelconque rapport avec la mort du jeune Thomas Wisperd, retrouvé inerte dans un immeuble en ruine abandonné à la limite de notre bien chère ville.
─ DEUX CREATI0NS ;:
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─ EXPERIENCES DANS LES F0RUMS ;: Admin celui là, modo d'un futur fow, déjà été animatrice. x) ─ C0MMENT AVEZ V0US C0NNU RA ? ─ RAIS0N DE L'INSCRIIPTI0N ? ─ C0NSEILS POUR RA ? ─ AVEZ-V0US LU LA CHARTE ? PREUVE ? ─ UN PTIT M0T P0UR FINIR ? You love me, avouez-le 8D
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